1. Les journées des doctorants hors ville
Il s'agit d'une rencontre de deux jours où environs 12 doctorant-e-s présenteront leur recherche en cours. Des enseignant-e-s des universités concernées seront engagé-e-s comme discutant-e-s pour analyser la manière de poser les problèmes et les synthèses ici présentées. Les autres doctorant-e-s présentes à la rencontre participeront à la discussion après chaque exposé ainsi qu’à la discussion et au bilan finaux.Ces journées seront organisées dans des centres pour colloques en Suisse, où les doctorant-e-s pourront aussi être logés. La participation aux sessions de travail, mais aussi aux moments conviviaux permettra de renforcer les contacts entre doctorant-e-s ainsi qu’entre ceux-ci et le corps enseignant de la Suisse romande.
2. Atelier méthodologique
Lors de cet atelier, les doctorant-e-s se réunissent pour faire des présentations orales sur leur méthode de travail ainsi que les difficultés qu’ils/elles rencontrent. Au centre de l’attention seront mis principalement les problèmes de choix des matériaux, la délimitation du sujet de thèse et du corpus des documents à étudier. On pourra aborder les problèmes liés à la traduction des sources sur lesquelles se base la recherche, ainsi que des diverses techniques pour la préparation du travail de terrain, soit historique, soit anthropologique. Durant cette rencontre, il importe aussi de discuter de l’organisation du travail de thèse pour répartir au mieux les différentes étapes à accomplir dans le délai prévu (trois ou cinq ans) pour le doctorat.
3. Atelier thématique
Un atelier thématique est organisé avec la participation d'un ou de deux invités. Cette journée portera sur un sujet potentiellement transversal, telles que : des théories et des méthodes en débat (par exemple, les conditions du comparatisme et de généralisation de nos catégories, les rapports entre « religion » et « culture », la question de l’éthique ; mais aussi des questions plus pratiques comme « comment rester neutre lors d’une enquête ? », « comment filmer des évènements religieux ? », etc.) ; des thématiques classiques et novatrices (par exemple, la problématique de genre, les processus de canonisation d’une tradition, les prophétismes, les dynamiques réformistes, les mouvements de type New Age par rapport aux religions instituées, le rapport aux sciences, etc.) ; des notions et des auteurs cruciaux pour l’histoire de la discipline (par exemple, les notions d’hérésie, de rite, de mythe, d’animisme, mais aussi de sécularisation, de trans-nationalisation des églises, etc.) ;
Les propositions d’ateliers doivent être soutenues par au minimum cinq doctorant-e-s qui constitueront le comité d’organisation de la journée. Les propositions et les appels à contributions seront mis en circulation sur le réseau de diffusion du Programme doctoral.
4. Stage d’écriture
Le PDHSR désire former ses doctorant-e-s à l’écriture scientifique (écriture, langage documentaire, etc.). Un atelier de deux jours est prévu lors duquel les doctorants pourront discuter de leurs textes préalablement écrits avec un expert-e invité-e. L’expert-e ainsi que le Comité du PDHSR se chargeront du suivi scientifique des articles, en proposant aux doctorants des rencontres individuelles.
5. Voyage d’étude
Un voyage d’étude notamment à intérêt historique et anthropologique (sites historiques et monuments réactivés par des groupes religieux contemporains, etc.) sera organisé à échéance biennale. Cela permettra aux doctorant-e-s d’expérimenter concrètement des lieux symboliques passés et/ou investis par des groupes religieux actuels, et de s’initier au travail de distanciation du regard ou d’enquête avec de tels groupes.